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Fernando Alonso, le vilain petit canard de la Formule 1

Fernando Alonso s’est, une nouvelle fois, vu refuser un top team. Après Red Bull, Mercedes a fait clairement savoir qu’elle n’embaucherait pas le pilote espagnol pour incompatibilité relationnelle.

Une fois n’est pas coutume, le caractère explosif du taureau des Asturies, déjà en froid avec Ferrari depuis son transfert mouvementé chez McLaren en 2014, aura joué contre lui. Red bull, à travers son patron Dietrich Mateschitz, a déclaré ne pas avoir de place pour lui au sein de l’écurie autrichienne, ce qui n’est pas surprenant car Red Bull a toujours privilégié sa filière junior.

En effet, la plupart des grosses écuries ne veulent pas de Fernando Alonso car, non seulement il peut se montrer ingérable mais en plus, l’image de sa relation avec Lewis Hamilton lors de leur cohabitation houleuse en 2007, lui colle encore à la peau.

Rétablissons quand même une vérité concernant ce fait : Alonso avait, à l’époque, été pris au dépourvu en voyant pour la première fois un rookie lui tenir tête, mais plus important encore, Ron Dennis avait joué un rôle qui avait fortement pesé dans la balance.

Ce dernier avait ainsi misé sur Hamilton qu’il couvait depuis qu’il avait onze ans, et fort heureux de ses performances, en avait du coup profité pour le traiter à égalité avec Alonso.

La jalousie et la frustration émanant alors de l’espagnol, qui a lui-même scié la branche sur laquelle il était assis en mettant une mauvaise ambiance au sein de l’équipe et en voulant à tout prix être considéré comme le pilote numéro 1, n’ont pas joué en sa faveur.

Étant donné que McLaren est bien connue pour ne pas favoriser tel ou tel pilote, comme on a pu le voir par le passé avec Alain Prost et Ayrton Senna, tous les efforts d’Alonso étaient vains. Il devait donc cravacher pour dominer Lewis Hamilton sur la piste à la régulière, et trouver des subterfuges pour bloquer ce débutant un peu trop gênant à son goût, situation qu’il n’avait jamais connue depuis son arrivée en Formule 1.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, a été lors du Grand Prix de Hongrie 2007 où l’espagnol a volontairement bloqué l’anglais en qualifications dans la voie des stands. Il a d’ailleurs été puni pour cela, les commissaires sportifs l’ayant déclassé de la séance pour comportement anti-sportif. Cet incident a clairement scellé la fin de sa collaboration avec McLaren.

Au final, Alonso a ses torts dans ce lourd fardeau qu’il porte depuis son départ de McLaren en 2007, lui qui avait pourtant la possibilité d’obtenir au moins une troisième couronne mondiale. Néanmoins, force est de constater également que, Ron Dennis, au-delà du contrat passé avec Alonso, n’a pas su gérer correctement la rivalité entre ses deux pilotes. C’est Ferrari qui finalement en profitera cette année-là en remportant le championnat du monde des pilotes avec Kimi Raikkonen à 1 point des deux pilotes McLaren.

Alonso, qui ne supporte plus le manque de performance de McLaren qu’il subit depuis bientôt quatre années, a laissé entendre qu’il pourrait quitter la F1 en fin d’année.

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