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La FIA fait marche arrière et affirme que le moteur Ferrari était illégal en 2019

Rebondissement dans l’affaire du moteur Ferrari. Le président de la FIA, Jean Todt, a affirmé que la Scuderia a bel et bien eu recours à des pratiques illégales sur son moteur lors de la saison 2019.

Il s’agit d’une information émanant du site Motorsport.com. Il a été dévoilé lors d’une interview avec Mr Jean Todt, que le groupe propulseur utilisé par Ferrari en 2019 “n’était pas légal”.

Selon le Français, la scuderia a d’ailleurs été sanctionnée pour cela.

Toutes ces informations sont, toujours selon ses dires, disponibles dans le fameux accord confidentiel signé entre la haute instance du sport automobile et l’écurie italienne.

Todt a aussi insisté sur le fait qu’il ne peut, en aucune façon, dévoiler le contenu intégral de ce document sans le consentement de Ferrari.

 

Jean Todt :

Si vous me le demandez, j’adorerais pouvoir donner tous les détails de la situation, mais ils [Ferrari] y sont opposés.

Ils ont été sanctionnés, mais nous ne pouvons pas donner le détail de la sanction. Il est clair que nous aurions pu garder le silence.

Mais nous avions le sentiment que ça aurait été une erreur de ne pas dire que le cas Ferrari avait été discuté et qu’il y avait une sanction pour le fait que selon nous, et objectivement, ce qu’ils avaient fait n’était pas légal.

 

Nous avons fourni énormément d’efforts pour aboutir à nos conclusions, avec lesquelles ils [les autres écuries] ne sont pas d’accord.

Malheureusement, c’est un fait accompli de nature technique, car nos techniciens n’ont pas été en mesure de démontrer aussi clairement que nous le devrions qu’ils [Ferrari] n’étaient pas dans la légalité.

Il serait intéressant d’avoir accès à cet accord, car il y a un énorme paradoxe dans le discours de Jean Todt.

D’un côté, il estime que le moteur Ferrari était illégal et d’un autre côté, il indique qu’il n’y a pas eu assez de preuves pour confirmer cela, mais malgré tout, il y a eu des sanctions…

Avoir accès à ce document permettrait également de pouvoir juger de l’impartialité (ou non) de la FIA envers Ferrari.

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