Selon le site Racefans.net, toujours bien informé, l’accord secret, signé entre la FIA et Ferrari, a été conclu afin de protéger la propriété intellectuelle de cette dernière.
L’accord indiquerait que la technologie utilisée par Ferrari pour “contourner le règlement” n’a pu être jugée illégale car difficile à retracer. En d’autres termes, il a été impossible pour la FIA de savoir s’il y a eu triche ou pas et au bénéfice du doute, Ferrari ne peut être accusée de quoi que ce soit.
Toujours selon Racefans, suite à l’insistance de Ferrari, la FIA a accepté de signer avec l’écurie italienne un accord de confidentialité et de non-divulgation de sa technologie afin de protéger sa propriété intellectuelle ainsi que celle de ses fournisseurs.
Une source bien informée proche de Racefans, a indiqué que le système de refroidissement du groupe propulseur de Ferrari est unique en son genre.
Le liquide de refroidissement présent dans ce système est en effet, composé d’une huile bien spécifique qui, en contact avec le carburant sous pression, permet d’augmenter la puissance du moteur.
Racefans indique que cela peut expliquer le dernier paragraphe du communiqué de la FIA, qui stipule que Ferrari :
aidera la FIA dans d’autres tâches réglementaires en Formule 1 ainsi que dans ses activités de recherche sur les émissions de CO2 et les carburants durables.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, la déduction évidente dans cette affaire est que ce système de refroidissement a certes joué un rôle sur l’amélioration des performances de la SF90 mais, ne peut en aucun cas mener la FIA à sanctionner la Scuderia Ferrari.
En conséquence, la FIA n’a eu d’autres choix que de signer un accord afin de combler les lacunes éventuelles du règlement et de permettre à l’avenir, de mieux surveiller les systèmes de débit de carburant des groupes propulseurs.
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