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Pour Bernie Ecclestone, si Ferrari souhaite absolument avoir un manager italien, autant qu’elle embauche le meilleur

Bernie Ecclestone a trouvé une solution qui selon lui, pourrait redonner à Ferrari ses lettres de noblesse.

L’ancien patron de la F1 n’a jamais caché son incompréhension quant à la philosophie de la scuderia de se borner à ne vouloir que des italiens dans son équipe.

Ce mode de fonctionnement était cohérent à une certaine époque.

De nos jours, avec la Formule 1 “moderne”, Mercedes et Red Bull ont prouvé qu’une bonne équipe ne se construit pas autour d’une nationalité commune mais plutôt autour de compétences accrues.

Pour l’ancien grand argentier de la Formule 1, la solution ultime pour Ferrari serait de tout simplement enrôler Flavio Briatore qui malgré ses déboires judiciaires, a une très grande expérience à faire valoir dans le domaine.

Bernie Ecclestone :

Je ne veux offenser personne, mais j’ai toujours cru que le problème avec Ferrari était les Italiens. 

Ils ont toujours leur propre conception des choses et veulent toujours tout diriger.

Je ne dis pas que les Italiens ne devraient pas faire partie de l’équipe, mais l’équipe devrait être britannique, allemande, française, avec des personnes qui pensent différemment.

Ce qui est arrivé à Jean Todt il y a plusieurs années est tout ce qu’il y a de plus symbolique.

Les Italiens ne voulaient absolument pas qu’il dirige l’équipe, mais je les ai convaincus du contraire et cela a très bien marché.

Maintenant, Ferrari a Mattia Binotto et il est dans une situation difficile. Je ne sais pas s’il voulait réellement devenir patron d’écurie.

C’est un ingénieur qui a toujours résolu des problèmes essentiellement techniques.

Ferrari ne souhaite pas changer sa vision, mais je pense qu’elle a besoin d’un manager capable de sélectionner les bonnes personnes et de les mettre au bon endroit. 

Il y a trois ans, je pensais que Flavio Briatore était l’homme de la situation, car il est très compétent et il sait comment choisir les bonnes personnes.

Aujourd’hui, je suis toujours convaincu que c’est la meilleure solution, mais si cela devait arriver, les choses seraient un peu plus compliquées pour lui.

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