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Romain Grosjean : beaucoup de choses peuvent être remises en question mais pas ma capacité à développer une voiture

Romain Grosjean est revenu sur sa dernière saison ô combien difficile chez Haas.

L’écurie américaine a chuté de la cinquième place du championnat des constructeurs en 2018 pour se retrouver en avant-dernière position la saison dernière juste devant l’écurie Williams.

Pourtant, après une excellente 6ième place obtenue par Kevin Magnussen au Grand Prix d’Australie, la saison 2019 s’annonçait sous les meilleurs auspices.

Mais, à partir du Grand Prix d’Espagne, suite à la mise en place d’un nouveau package aérodynamique, un manque de performance flagrant est survenu sur la VF-19.

Une première explication a été d’imputer le problème à une mauvaise gestion des pneus Pirelli.

Explication que Romain Grosjean a balayé d’un revers, étant persuadé que cela ne pouvait venir que des nouvelles pièces aérodynamiques intégrées sur la voiture.

Revenu à une configuration typée « Grand Prix d’Australie » à partir de la deuxième moité de la saison, suite à l’insistance du Français, le comportement de la voiture s’est vu, selon le retour les deux pilotes Haas, nettement amélioré.

 

Interrogé au sujet de la façon dont il a géré tous ces événements, Grosjean a donné quelques explications.

Votre force la saison dernière, a été cette capacité à aider votre équipe à résoudre les problèmes rencontrés sur la VF-19, pouvez-vous nous expliquer tout cela ?

La saison a été très difficile avec beaucoup de hauts et de bas.

Beaucoup de choses peuvent être remises en question mais pas ma capacité à développer une voiture, c’est vraiment l’un de mes points forts.

Jusqu’au week-end de course au Paul Ricard, nous pensions que notre problème était lié aux pneus.

Ensuite, juste après les qualifications du Grand Prix de France, j’ai dit aux gars que cela était lié aux caractéristiques de la voiture.

Nous avions parcouru toutes les plages de températures des pneus dans toutes les circonstances possibles mais rien ne fonctionnait. Cela ne pouvait donc pas venir des pneus mais plutôt de l’aérodynamique de la voiture.

En Formule 1, ce sont des choses qui arrivent. En 2014 (chez Lotus), nous avions une voiture horrible et nous avons travaillé très dur l’année d’après. Au final, nous sommes revenus plus fort et nous avons eu de bons résultats. Je suis donc optimiste pour cette année.

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